Les demeures sont classées par ordre d’ancienneté dans la famille, ancienneté de leur arrivée par mariage ou achat ou héritage.

LA PORTE-AU-BASTARD

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Fait partie de l’enclos de la ville de Guer, route de Redon. On en voit encore les vieilles fondations (à droite en arrivant à Guer). JEHAN (15e siècle), son fils, son petit-fils y habitent. Son arrière-petit fils, ayant épousé l’héritière de Kerbiquet, vend LA PORTE-AU-BASTARD en 1513.

KERBIQUET

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Illustration, 1977, Pierre Le Bastart de Villeneuve, dit Péo

À deux km au nord-est de la ville de Guer, route de Saint-Raoul. Vieille seigneurie, qui entre dans la famille avec le mariage, en 1482, de Marie SERVOT de KERBIQUET et de PIERRE (15e siècle). Reste dans la branche aînée des KERBIQUET, fondue en 1580, dans les HUCHET. Vendue par ceux-ci, en 1677, à Marie MAINGARD, veuve de Julien de MARNIERE de GUER. Vendue à des cultivateurs du pays comme bien national au moment de la Révolution. A’l’extérieur, belle porte d’entrée du 15° siècle où se voient nos armes ; à l’intérieur, belles cheminées. Certaines fenêtres ont gardé leur garniture de fer forgé, tourelle d’escalier tronqué. L’ensemble, un peu abandonné, gardera son cachet jusqu’à quand ?

LE DOMAINE

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En Montgermont, route de Hédé. Manoir gothique acheté par JACQUES (17e siècle) au ménage DERVAL — SAINT-PERN, en 1660. La fille de JACQUES, Etiennette LE BASTART, l’apporte en se mariant aux DUMANS (plus tard DU MANS de CHALAIS). Vendu en 1706.

LES METAIRIES

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Illustration, 1977, Pierre Le Bastart de Villeneuve, dit Péo

Seigneurie de Guignen, route de Bourg-des-Comptes, appartient au 15° aux du CHATELIER. Achetée par PIERRE, en 1682, à la succession de Julien du BOISGUEHENNEUC. Le château actuel, œuvre de l’architecte rennais Mellet, a été construit, en 1860, par ALFRED. Attribué, dans le partage de 1889, à son fils cadet, ALPHONSE , appartient, maintenant, au petit-fils de ce dernier, Henri de BRICOURT. Les restes des vieilles Métairies (telles que les avait croquées, à son passage le Vte de BASTARD pour illustrer sa généalogie) se voient à l’entrée de l’avenue. Les anciens manoirs de Villeneuve et de la Corchère en dépendaient ; il n’en reste plus rien.

BAULAC

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Illustration, 1977, Pierre Le Bastart de Villeneuve, dit Péo

4 km de Goven, appartient à la famille de ce nom au 15° siècle. Acheté en même temps que les Métairies. Vendu par FRANÇOIS-PIERRE (1727-1787), en 1775, aux LA BOURDONNAYE-BLOSSAC, passé par alliance aux BREON, puis à notre cousin Xavier de CHANTERAC. La vieille chapelle existe encore mais le joli manoir, tel que nous le restitue l’ouvrage de Banéat, a disparu. Les lieux ont été systématiquement dévastés par les Allemands, en 40-44, le fermier est mort en déportation.

LE TERTRE

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En Saint-Sauveur-des-Landes, aux environs de Fougères, importante terre qui appartient, au 12° siècle, aux moines de Rillé. Vendue aux FLEURVILLE et venue par succession et héritage (BOISNARD = FOURNIER de TRELO) à FRANÇOIS-PIERRE en 1764. Adelaïde, sa petite-fille, en hérite. Vendue par ses héritiers, au siècle dernier.

LES RUES-BASSES

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Sortie sud de Guignen, route de Redon (à droite en arrivant à Guignen) achetées, en 1816, par CHARLES, vendues par Mme Paul LE BASTART (née LE MINTIER de LEHELEC), après la mort de son mari, en 1912. Bel ensemble des 17°-18° siècles, aux toits à la Mansard, avec un beau parc, cette propriété semble avoir été bien mutilée et mal entretenue au cours de ces cinquante dernières années. Semble faire l’objet de restaurations depuis peu.

LE PLESSIS

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1 km sud de Guignen, route de Redon. Siège d’une antique seigneurie habitée par les premiers vicomtes de Guichen, dont le fameux Jean de SAINT-AMADOUR, un des meilleurs capitaines de Charles VIII. Acheté par Mme CHARLES, née BOUX de CASSON, belle-sœur d’ALFRED, et revendu par Sa belle-fille avec les Rues-Basses.

BORO

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Illustration, 1977, Pierre Le Bastart de Villeneuve, dit Péo

En Saint-Vincent-sur-Oust, châtellenie provenant d’un démembrement des terres du sire de MOLAC, relève directement du duc de Bretagne puis du roi (alors qu’à peu près tout le pays relève du comté de RIEUX). Venue chez les PIOGER, en 1677, par le mariage de Gilles PIOGER avec Suzanne LE BEL, héritière de Boro, puis, chez les LE BASTART, à la suite du mariage de l’héritière de Boro, MARCIE de PIOGER, avec ARTHUR (19e siècle). Appartient à son arrière-petit-fils THOMAS. Bâtiment de façade du 18° siècle auquel sont venus s’adosser au nord deux pavillons (vers 1840 et 1890). À l’intérieur, chapelle édifiée, en 1855, par la grand’mère Marie-Thérèse de PIOGER, née GIBON, mère de MARCIE, et dédiée à N.-D. de Liesse (Les confessions mensuelles de cette grand’mère, très dévote, et un peu sourde, duraient une heure…) MARCIE et sa cousine germaine Yvonne de PIOGER, veuve du Baron de MONTCUIT, se sont mariés dans cette chapelle.

ALLERAC

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Illustration, 1977, Pierre Le Bastart de Villeneuve, dit Péo

En Saint-Just. Centre religieux dont parle, aux 11° et 12° siècles, le cartulaire de Redon, devenu dans le Haut Moyen-âge centre paroissial. À la fin du 16° siècle, Marie BRANDIN, dame d’ALLERAC, épouse Louis FOURNIER de TRELO, de la paroisse de Carentoir ; c’est la souche des FOURNIER d’ALLERAC, dont la descendance aboutit aux GIBON. À la suite de successions et de partages, Allérac est attribué, en 1894, à MARCIE, veuve d’ARTHUR (1839-1889). Appartient, maintenant, à sa petite-fille Solange de ROTALIER. Le nouvel Allérac a été construit par Auguste de GIBON, le grand-père de MARCIE, à côté du vieil Allérac, dont on voit encore le grand pavillon, une tourelle, un long corps de logis et une chapelle isolée rappellant celle de Baulac. Dans ces vieux bâtiments est décédée, le 17 novembre 1822, la grand’mère DESILLES, née PICOT de CLORIVIERE, la mère du « héros de Nancy ».

FLEURIMONT

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Illustration, 1977, Pierre Le Bastart de Villeneuve, dit Péo

A Redon, en face de la gare. Appartient, à la fin du 17e siècle, aux BIGEAUD, famille de notables redonnais ; passe par alliance aux MAUDUIT, puis aux GIBON. Se trouve dans le lot de MARCIE, femme d’ARTHUR (1839-1889). Appartient maintenant, à sa belle-fille, Catherine d’ARGOUBET, femme de PAUL (1888-1936). L’hôtel actuel a été construit par Frédéric de PIOGER en 1873. Son architecture a inspiré celle du grand pavillon de Boro.

LA HERBLINAYE

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En Carentoir. Vieille seigneurie qui relève au 15° siècle des sires de RIEUX, comme possesseurs de La Gacilly. Achetée, en 1904, en viager, par le colonel du HALGOUET au baron de BEHR, vient dans le lot de PAULE du HALGOUET, femme d’Henri (1876-1927). Leur fils, JEAN, reçoit la maison d’habitation et une part du domaine dans la succession. Léguée, en 1934, par Jean à son filleul, Louis de VILLERS.

LE PAVILLON

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Illustration, 1977, Pierre Le Bastart de Villeneuve, dit Péo

A Rocheservière, en Vendée, appelé aussi Le Pavillon-du-vieux-chateau, était, jadis, comme son nom l’indique, une dépendance du vieux chateau féodal de Rocheservière et servait a loger au 18° siècle le régisseur et les officiers subalternes de la châtellenie. Acheté par Louis de TINGUY au début du 19° siècle. Il fut reconstruit, en 1885, par son arrière-petit-fils, HENRI après son mariage avec Mlle de ROLAND. Ce ménage n’eût que deux filles, Yvonne et Sabine. Celles-ci, restées célibataires, ont légué le Pavillon à leur nièce, Chantal de LA FOYE, épouse de PIERRE (1914-2005), dont l’arrière-grand-mère était la petite-fille de Louis de TINGUY.